Die Qualität des gemeinsamen Musizierens

Die Qualität des gemeinsamen Musizierens

Das Schweizerische Medizinerorchester (SMOMS) ist ein einzigartiges Ensemble, das Ärztinnen, Ärzte und andere Angehörige medizinischer Berufe mit einer Leidenschaft für klassische Musik vereint. Das anfangs der 2000er Jahre gegründete Orchester organisiert jährlich mehrere Konzerte, die einem karitativen Zweck gewidmet sind. Der Erlös der Konzerte wird an gemeinnützige Organisationen gespendet, die im Gesundheitswesen tätig sind. Die nächsten Konzerte finden mit dem Choeur Novantiqua de Sion in Bern (Französische Kirche, 22. Februar) und Sion (Cathédrale de Sion, 23. Februar) statt. Auf dem Programm stehen Mendelssohns Psalm Nr. 42 „Wie der Hirsch schreit“ und Berlioz‘ „Messe solennelle“. Als Solisten treten die Sopranistin Marysol Schalit, der Tenor Bernard Richter und der Bariton Dominik Wörner auf, alles renommierte Profikünstler in ihrem Fach.

Interview mit Kaspar Zehnder von Angela Kreis-Muzzulini

Du dirigierst vor allem internationale grössere Berufsorchester im Ausland. Was motiviert dich dazu, ein Amateurorchester in der Schweiz zu dirigieren?

Aufgewachsen in einer musikalischen Arztfamilie, kam ich früh mit dem Phänomen in Kontakt, dass Personen in medizinischen Berufen oft auch hochmusikalisch sind und sich in ihrer Freizeit gemeinsam mit Kollegen und Kolleginnen klassischer Musik widmen. Mein Vater zum Beispiel spielte ausgezeichnet Geige und traf sich regelmässig zum Musizieren mit Freunden der Kammermusik. Mein Bruder, ebenfalls Arzt und begabter Amateurmusiker, spielt heute regelmässig im SMOMS.

Das SMOMS besteht aus hochmotivierten Musikerinnen und Musikern, für die nicht nur das gesellschaftliche Element, sondern auch die Qualität des gemeinsamen Musikzieren im Vordergrund steht. Es wird für mich eine Freude sein, erneut ein Programm mit dem Orchester zu erarbeiten und damit auch den karitativen Zweck des Anlasses zu unterstützen.

Die nächsten Konzerte finden mit dem Choeur Novantiqua de Sion in Bern (Französische Kirche, 22. Februar) und Sion (Cathédrale de Sion, 23. Februar) statt. Als Solisten treten die Sopranistin Marysol Schalit, der Tenor Bernard Richter und der Bariton Dominik Wörner auf, alles renommierte Profikünstler in ihrem Fach.

Bei Mendelssohns Kantate «Wie der Hirsch schreit» und Berlioz’ „Messe solennelle“, handelt es sich um anspruchsvolle Werke mit Soli und Chor. Bleibt den Orchestermitgliedern genügend Zeit, um neben ihren arbeitsintensiven Berufen ein so ambitiöses Programm auf hohem Niveau einzustudieren?

Das werden wir sehen, es kommt natürlich immer auch ein bisschen auf die Besetzung und auf die Probenpräsenz an. Das Orchester übt über eine längere Zeit in blockweisen Proben an Wochenenden. Da möglicherweise erst in den letzten Proben wirklich alle anwesend sind, arbeitet man bis ganz am Schluss noch an Details. Darauf muss ich mich einstellen, um die Qualität effizient zu fördern. Ich habe das Orchester schon mehrmals dirigiert, kenne seine Besonderheiten und habe grossen Respekt vor dem Einsatz und dem Engagement der Mitglieder. Beruflich enorm eingespannte Menschen opfern hier einen beachtlichen Teil ihrer knapp bemessenen Freizeit. Die Mitgliederliste des SMOMS liest sich wie ein Who is Who der aktuellen Schweizer Medizin.

Wie stehst Du zu den beiden Werken und was verbindet diese in deinen Augen?

Meine Mutter war Konzertsängerin. Durch sie bin ich seit Kindsbeinen mit der Form «Oratorium» vertraut. Geistliche Musik wurde zumeist in Demut komponiert, das hat mich immer tief berührt.

Sowohl Mendelssohn als auch Berlioz nutzen den Chor und das Orchester als monumentalen Klangkörper. Mendelssohns „Wie der Hirsch schreit“ ist eine Chorkantate, in welcher die Bitte des Menschen nach Gottes Nähe thematisiert wird, während Berlioz‘ Messe solennelle auf gross angelegte, fast opernhafte Weise den Text der katholischen Messe vertont. Der romantisch-dramatische und expressive Einsatz von Soli, Chor und Orchester ist beiden Werken gemeinsam. Es wird eine grosse Herausforderung sein, in der Akustik zweier verschiedener Kirchenräume, Werkstruktur, Transparenz und Textverständlichkeit herauszuarbeiten.

Konzerte:
Sa, 22. Februar 2025, 19 h, Französische Kirche Bern (Tickets)
So, 23. Februar 2025, 17 h, Cathédrale de Sion (Tickets)
                                         
Website Schweizer Medizinerorchester / Orchestre des médecins suisses www.smoms.ch

Version française:

La qualité de la pratique musicale en commun

Entretien avec Kaspar Zehnder, chef d’orchestre
par Angela Kreis-Muzzulini

L’Orchestre des médecins Suisse (SMOMS) est un ensemble unique qui réunit des médecins et autres professionnels de la santé passionnés de musique classique. Fondé au début des années 2000, l’orchestre organise chaque année plusieurs concerts dédiés à une œuvre caritative. Les bénéfices des concerts sont reversés à des organisations caritatives actives dans le domaine de la santé.

Tu diriges surtout de grands orchestres professionnels internationaux à l’étranger. Qu’est-ce qui te motive à diriger un orchestre amateur en Suisse?

Ayant grandi dans une famille de médecins musiciens, j’ai été très tôt en contact avec le phénomène selon lequel les personnes exerçant une profession médicale sont souvent aussi très musicales et se consacrent à la musique classique pendant leur temps libre avec leurs collègues. Mon père, par exemple, était un excellent violoniste et se réunissait régulièrement pour jouer avec ses amis de la musique de chambre. Mon frère, également médecin et musicien amateur talentueux, joue aujourd’hui régulièrement au SMOMS.

Le SMOMS est composé de musiciens très motivés pour lesquels non seulement l’élément social, mais aussi la qualité de la pratique musicale en commun sont primordiaux. Ce sera pour moi un plaisir d’élaborer à nouveau un programme avec l’orchestre et de soutenir ainsi le but caritatif de l’événement.

Les prochains concerts auront lieu avec le Choeur Novantiqua de Sion à Berne (Eglise française, 22 février) et à Sion (Cathédrale de Sion, 23 février). Les solistes seront la soprano Marysol Schalit, le ténor Bernard Richter et le baryton Dominik Wörner, tous des artistes professionnels renommés dans leur domaine.

La cantate «Wie der Hirsch schreit» de Mendelssohn et la «Messe solennelle» de Berlioz sont des œuvres exigeantes avec solistes et chœur. Les membres de l’orchestre disposent-ils de suffisamment de temps pour préparer un programme aussi ambitieux et de haut niveau en plus de leur profession très prenante?

Nous verrons bien, cela dépend bien sûr toujours un peu de l’effectif et de la présence aux répétitions. L’orchestre s’entraîne pendant une longue période en répétant par blocs le week-end. Comme il est possible que tout le monde ne soit vraiment présent que lors des dernières répétitions, on travaille encore sur des détails jusqu’à la toute fin. Je dois m’adapter à cela afin de promouvoir efficacement la qualité. J’ai déjà dirigé l’orchestre à plusieurs reprises, je connais ses particularités et j’ai beaucoup de respect pour le dévouement et l’engagement de ses membres. Des personnes énormément sollicitées sur le plan professionnel y sacrifient une part considérable de leur temps libre, pourtant très limité. La liste des membres du SMOMS se lit comme un Who’s Who de la médecine suisse actuelle.

Quel est ton rapport avec ces deux œuvres et qu’est-ce qui les relie à tes yeux?

Ma mère était chanteuse de concert. Grâce à elle, je suis familiarisée avec la forme « oratorio » depuis mon enfance. La musique sacrée a généralement été composée avec humilité, ce qui m’a toujours profondément touché.

Mendelssohn et Berlioz utilisent tous deux le chœur et l’orchestre comme un corps sonore monumental. «Wie der Hirsch schreit» de Mendelssohn est une cantate chorale dans laquelle la demande de l’homme pour la proximité de Dieu est thématisée, tandis que la «Messe solennelle» de Berlioz met en musique de manière grandiose, presque opératique, le texte de la messe catholique. L’utilisation romantique, dramatique et expressive des solos, du chœur et de l’orchestre est commune aux deux œuvres. Ce sera un grand défi de faire ressortir la structure de l’œuvre, la transparence et l’intelligibilité du texte dans l’acoustique de deux églises différentes.

Les concerts:
Sa, 22 février 2025, 19 h, Église française de Berne (Tickets)
23 février 2025, 17 h, Cathédrale de Sion (Tickets)

Site web de L’Orchestre des médecins Suisse: www.smoms.ch